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mardi 14 décembre 2010

Histoire à pleurer

INTERDIT  DE PLEURER !!!! (Allez, vous êtes capables !)  
Ce  que vous allez lire,  va vous émouvoir! 
« Papa,
combien tu m'aimes ? »
Le  jour où notre fille  est née, mon mari  n’a pas  senti le grand bonheur.
Sa déception paraissait, tellement énorme, plus grande que de vouloir
connaître sa fille.
« Ah! Je voulais un fils, DIEU ! »
Se plaignait mon mari...
Après  quelques mois, mon mari  s'est laissé captiver
par le sourire de notre fille et par l'innocence de ses yeux fascinants. C'est alors qu'il commença
à l'aimer à la folie!!!
Son  sourire, son visage, mon mari disait que tout était pour notre belle Carmen!
Un  après-midi, on était  tous réunis en famille, c'est alors que Carmen demanda à son père : 
« Papa, quand j'aurai 15 ans, que vas-tu m'offrir comme cadeau ? »
Et  son papa lui répondit  :
« Mon amour, tu as à peine   7 ans, tu ne crois pas qu’on a encore beaucoup de temps
pour tes 15 ans ? »
Carmen  lui répondit :
« Mais papa, tu dis toujours que le temps passe vite... »
Carmen,  maintenant, avait ses  14 ans.  Elle était  le bonheur
de la maison, mais surtout, elle occupait le cœur de son père !
Un  dimanche, on est parti  à la messe.
Carmen a glissé et son père l'a immédiatement rattrapée
pour qu'elle ne tombe pas.
On était déjà assis dans les bancs  de l'église,
on a vu Carmen perdre conscience.

Son papa l'a immédiatement pris et l'a amenée à l'hôpital...
Elle  y est restée 10  jours et c'est alors  qu'ils nous ont dit  que Carmen avait une  grave maladie dans son  cœur...
Des  jours ont passé.   Son papa a démissionné  de son travail
pour s'occuper de Carmen. Mais, moi sa maman, j'ai
décidé de travailler. Je ne voulais pas voir Carmen souffrir...
Un  matin, encore dans le  lit, Carmen demanda  à son papa :
« PAPA, les médecins t'ont-ils dit  que j'allais mourir ? »

Son papa répondit :
« Non, mon amour, tu ne vas pas mourir.  Dieu est tellement grand, qu'il ne me laisserait pas perdre
ce que j'ai aimé le plus dans ce monde. »
Carmen  demanda à son papa  :
« Quand les gens meurent, est-ce qu‘ils vont quelque part ?

Est-ce qu'on peut voir sa famille de là haut ?

Est-ce qu'un jour on peut revenir ? »
« Bon, ma chérie, la vérité c'est que personne n'est encore revenu.
Pourtant, si un jour je meurs, je ne te laisserai pas toute seule. Là où je serai, je trouverai une manière pour communiquer avec toi. »
Répondit son père.
Ce  même jour, l'après  midi, on a été  informé par les médecins
que notre Carmen avait besoin d'un nouveau cœur, sinon elle
n'avait plus que 20 jours à vivre.
Un  cœur ?

Où j'allais trouver un cœur ?

Un cœur ?

Où mon Dieu ???
Dans  ce même mois, Carmen  allait avoir ses 15  ans.
C'est alors que le vendredi, on a trouvé un donneur.
Carmen à été opérée et tout s'est bien passé.
Carmen  est restée 15 jours  à l'hôpital et son  papa n'est jamais venu  la voir.

Après, les médecins, ont dit qu'elle pouvait repartir   chez-elle.
En  arrivant chez-elle, Carmen  a crié:
« PAPA, où es-tu ? »

Je suis sortie de la chambre avec  les yeux mouillés et je lui ai dit :

« Prends cette lettre, c'est ton papa qui te la laissée. »
« Carmen, ma chère fille,
quand tu liras cette lettre, tu  devras déjà avoir 15 ans et
un cœur très fort qui bat dans   ton corps.

C’est la promesse que les médecins m'ont faite.
Je suis désolé de ne pas être à tes cotés, en ce moment...
Quand  j'ai su que t'allais  mourir,
j’ai décidé de te donner la réponse   à ta question que tu m'as posée quand t'avais 7 ans.
J'ai décidé de te donner le plus beau cadeau du monde!
Je te donne, comme cadeau, ma vie entière sans aucune condition.
Fais  ce que tu veux  avec...

VIS TA VIE, MA CARMEN !!

Je t'aime      
de tout mon cœur !!!
Carmen  a pleuré toute la  journée, et toute la  nuit.

Le jour suivant, elle est partie au cimetière
et s'est assise sur la tombe de son papa.

Elle a tellement pleuré.
Carmen   chuchota :

« Papa, maintenant je peux comprendre combien tu m'aimais
et même si je ne te l'ai pas dit souvent. Je comprends maintenant
l'importance de dire ‘JE T'AIME’.  Je te demande pardon d'avoir
gardé mon silence    tellement de fois. »

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