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lundi 3 février 2014

NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1935 et 1960

NÉS ENTRE LES ANNÉES: 1935 et 1960
NOUS sommes PLUS FORTS !
Premièrement, nous avons survécu à l'accouchement par des mères dont
la plupart buvaient du vin modérément pendant qu'elles étaient enceintes.
Elles prenaient des aspirines, mangeaient
de la vinaigrette, des desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète la toxoplasmose ou le cholestérol. De fait, la plupart d'entre elles sont encore là, ou mortes à plus de 85 ans.
Après ce traumatisme.... on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb.
Faut dire qu'il ne nous venait pas à l'idée de grignoter les écailles des vieux murs...
Nous n'avions pas de serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes, et pas des casques de protection.
Bébés et enfants, on nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège pour bébés, ni air -bag, Être dans la benne arrière d'une camionnette par une belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous buvions l'eau directement de la fontaine,
et depuis l'eau courante, dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb.
Nous mangions des gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux, du lard. Nous buvions du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses. POURQUOI ? ?
Parce que nous étions toujours en train de bouger, de jouer dehors... Nous sortions de la maison le matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand les lampadaires s'allumaient.
Nous prenions des heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois, nous avions appris à gérer les problèmes.
Nous n'avions pas de Playstation, Nintendo,
X-box, iPod.. Il n'y avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd, pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d'ordinateur et pas d’Internet. NOUS AVIONS DES AMIS
et nous sortions dehors pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social !
Nous tombions des arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
Nous jouions avec des radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur les inondations des prairies gelées, nous allions à l’école en culottes courtes par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres dans des rivières sans maitre-nageur syndiqué.
Nous bricolions avec toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous sucions toute la journée des boites de coco
(pas de coca) ; aux heures les plus chaudes, les lessiveuses
étaient nos plus belles piscines,Nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge.
Les soirées exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer à la lueur des réverbères dans les rues enneigées,
glissades et traineaux en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages métalliques d'emballages pour patins,
occupant notre temps et gelant nos mains violettes sans gants ;
et même si on nous disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là.Nous roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu'à la maison du copain de classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous étions très bien accueillis.
L'idée que nos parents auraient un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la loi.L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du professeur, du policier, du gendarme, du Maire, qu'ils puissent en venir aux mains ou aux insultes était inimaginable.
en colo ou au patronage, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la kalachnikov.
Ces générations ont produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon sens débordant. Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles idées. Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela. Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez...
FÉLICITATIONS!
Peut-être que vous voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir avant que les avocats ne viennent tout réglementer, avant que
les " médias " ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières
de leurs scoops dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Vous pouvez envoyer ce message à vos enfants, lls pourront réaliser la simplicité et la chance de leurs parents
Qui ont appris à se contenter de ce qu’ils avaient
Textes pris sur une diapo :

1945-50-C’’était l’ancien temps. Certains diront que c’était le bon temps. Moi je crois, au contraire, que ce fut un temps de graves périls et de sérieux dangers.
Mais comment avons-nous pu survivre?
Comment expliquer que nous soyons toujours vivants?
Nous devrions être morts et enterrés depuis longtemps car nous avons vécu quotidiennement au péril de nos vies...
Chaque matin notre mère nous servait des œufs pondus directement par les poules de la ferme. Il n’y avait eu aucun additif d'oméga 3 ni d'oméga 6 dans ces oeufs !!! Vous vous rendez compte? Aucun laboratoire n’avait inspecté ces oeufs afin d’y déceler des virus. Mais c’est terrible! Ces poules mangeaient tout ce qui leur tombait sous la dent... Euh, plutôt sous le bec ! Sans la moindre inspection! La mort rôdait dans notre assiette...
Vous vous rendez compte?
Nous avons survécu avec de la nourriture sans glutamates, ni protéases, ni phosphates, ni colorants, ni dextroses, ni levures, ni lécithines..., ni vitamines ajoutées, ni agents de préservation!
Nous passions la journée pieds nus dans les champs!
Quelle imprudence!
Pourtant, nous n’avions jamais la grippe ni le moindre rhume. Et si d’aventure nous avions un petit toussotement, notre mère le faisait disparaître avec une friction d'huile de camphre.
Les antibiotiques, les anti-inflammatoires, la cortisone et autres médicaments soi-disant essentiels n’existaient pas dans notre canton, ou du moins ils n’étaient jamais arrivés jusque-là!
Mais comment avons-nous pu survivre ?
Nous vivions dans une maison de campagne, loin du village, sans électricité, ni chauffage central, ni système d’eau chaude.
Il fallait puiser l’eau dans un puits et la remonter jusqu’à la surface au moyen d’un sceau attaché à l’extrémité d’une longue corde. Cette eau n’était jamais inspectée! Nous ne l’avons jamais fait bouillir avant de la consommer. Et pourtant nous n’avons jamais attrapé la moindre fièvre, ni la moindre maladie.
Mais comment avons-nous pu survivre aux terribles senteurs du fumier dans les champs, à celles du purin sur les labours, au crottin de cheval partout sur les routes...?
Nous étions constamment en danger en faisant du vélo sans casques ni coussins de protection; en se promenant dans des voitures sans ceinture de sécurité ni sacs gonflables; en consommant des produits vendus dans des contenants non sécurisés; en marchant avec des chaussures sans semelles antidérapant ?
Comment avons-nous pu survivre à autant de dangers quotidiens ?
Nous fréquentions des écoles qui n'avaient pas d'orthophonistes ni de psychologues; pas de sexologues ni conseillers en orientation !
Les maîtres se permettaient de tirer l’oreille des indisciplinés et même de taper sur les doigts des réfractaires, mettant ainsi constamment leur intégrité physique en danger !
Comment avons-nous pu survivre à autant d’abus physiques?
Comment les enfants de ma génération ont-ils pu grandir et s’épanouir sans escouades de la protection de la jeunesse ?
Comment ont-ils pu s’épanouir normalement et sainement sans garderies de l’État ?
Comment ont-ils pu survivre dans un monde où les parents étaient les seuls responsables de leur éducation?
Comment ont-ils pu parvenir à l’âge adulte sans programmes de surveillance des quartiers?
Le plus étonnant, c’est que cette génération exposée à tant de dangers est celle qui a probablement réalisé les plus grandes choses depuis un siècle et qui a réussi à traverser deux guerres et une crise économique.
Je me demande si trop de ouate n’a pas un effet néfaste sur l’éducation des enfants...
A vouloir trop protéger, on détruit les systèmes naturels de défense et d’immunité.


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