NÉS ENTRE LES
ANNÉES: 1935 et 1960
NOUS sommes PLUS FORTS !
NOUS sommes PLUS FORTS !
Premièrement, nous
avons survécu à l'accouchement par des mères dont
la plupart buvaient du
vin modérément pendant qu'elles étaient enceintes.
Elles prenaient des
aspirines, mangeaient
de la vinaigrette, des
desserts, et n'étaient pas testées pour le diabète la toxoplasmose ou le
cholestérol. De fait, la plupart d'entre elles sont encore là, ou mortes à plus
de 85 ans.
Après ce
traumatisme.... on s'endormait n'importe où, on nous couchait sur le ventre
dans des lits à paillasse, dans des chambres peintes au plomb.
Faut dire qu'il ne nous
venait pas à l'idée de grignoter les écailles des vieux murs...
Nous n'avions pas de
serrures aux portes. Lorsque l'on faisait de la bicyclette, on avait des casquettes,
et pas des casques de protection.
Bébés et enfants, on
nous emmenait dans de vieilles guimbardes sans clim, sans ceintures, ni siège
pour bébés, ni air -bag, Être dans la benne arrière d'une camionnette par une
belle journée ensoleillée était toujours quelque chose d'extraordinaire. Nous
buvions l'eau directement de la fontaine,
et depuis l'eau
courante, dans les maisons, les tuyaux étaient en plomb.
Nous mangions des
gâteaux secs, du pain rassis, du vrai beurre, du saindoux, du lard. Nous buvions
du chocolat avec du vrai sucre. Et nous n'étions pas obèses. POURQUOI ? ?
Parce que nous étions
toujours en train de bouger, de jouer dehors... Nous sortions de la maison le
matin pour jouer toute la journée au grand air, à condition d'être revenus quand
les lampadaires s'allumaient.
Nous prenions des
heures à construire nos planches à roulettes avec lesquelles nous descendions
les côtes, sans freins. Après avoir foncé dans les buissons une paire de fois,
nous avions appris à gérer les problèmes.
Nous n'avions pas de
Playstation, Nintendo,
X-box, iPod.. Il n'y
avait pas de jeux vidéo, pas 150 canaux au câble, pas de films vidéo ou dvd,
pas de son stéréo ou de cd, pas de portable, pas d'ordinateur et pas
d’Internet. NOUS AVIONS DES AMIS
et nous sortions dehors
pour les retrouver, pas des amis inconnus sur réseau social !
Nous tombions des
arbres, en faisant le parachute, on se coupait, on se cassait des os, des dents
et il n'y avait pas de poursuites judiciaires pour cela.
Nous jouions avec des
radeaux de fortune sur les rivières, nous faisions des pistes de glissade sur
les inondations des prairies gelées, nous allions à l’école en culottes courtes
par tous les temps, nous sautions et plongions des souches d'arbres dans des
rivières sans maitre-nageur syndiqué.
Nous bricolions avec
toutes sortes d'outils réputés dangereux des ateliers de nos parents, nous
sucions toute la journée des boites de coco
(pas de coca) ; aux
heures les plus chaudes, les lessiveuses
étaient nos plus belles
piscines,Nous descendions à toutes allures les côtes en herbes des vergers sur
des plaques de linoléum ou balatum en guise de luge.
Les soirées
exceptionnelles de grandes chutes de neige, nous avions la permission de jouer
à la lueur des réverbères dans les rues enneigées,
glissades et traineaux
en bois fabriqués le jour même, avec des vieilles planchettes et des cerclages
métalliques d'emballages pour patins,
occupant notre temps et
gelant nos mains violettes sans gants ;
et même si on nous
disait que tout pouvait arriver, nous sommes pour la plupart toujours là.Nous
roulions sur nos vélos sans frein ou marchions jusqu'à la maison du copain de
classe ou de quartier et frappions à sa porte ; on entrait simplement, et nous
étions très bien accueillis.
L'idée que nos parents auraient
un jour à nous faire sortir de prison était inconnue, ils étaient AVEC la
loi.L'idée que nos parents puissent être contre l'avis de l'instituteur, du
professeur, du policier, du gendarme, du Maire, qu'ils puissent en venir aux
mains ou aux insultes était inimaginable.
en colo ou au
patronage, nous avons appris à vivre ensemble en nous respectant, même si les
bagarres étaient saignantes, elles ne finissaient pas au couteau ou à la
kalachnikov.
Ces générations ont
produit quelques-uns des meilleurs preneurs de risques, têtes pensantes et
inventeurs de tous les temps, chefs d'entreprises, souvent autodidactes au bon
sens débordant. Ces 50 années ont été une explosion d'innovations et nouvelles
idées. Nous avions la liberté et la peur de l'échec, le succès et les
responsabilités qui vont avec, mais nous avons appris comment gérer tout cela.
Si vous êtes un de ceux-là, si vous vous reconnaissez...
FÉLICITATIONS!
Peut-être que vous
voulez partager ceci avec d'autres qui ont eu la chance de grandir avant que
les avocats ne viennent tout réglementer, avant que
les " médias
" ne prennent tant de plaisir à faire trembler les chaumières
de leurs scoops
dramatiques, sans certitudes...juste pour le fun et le fric.
Comme la vie était
belle, limpide, parfois rude mais combien nous étions heureux !
Vous pouvez envoyer ce
message à vos enfants, lls pourront réaliser la simplicité et la chance de
leurs parents
Qui ont appris à se
contenter de ce qu’ils avaient
Textes pris sur une
diapo :
1945-50-C’’était l’ancien temps.
Certains diront que c’était le bon temps. Moi je crois, au contraire, que ce
fut un temps de graves périls et de sérieux dangers.
Mais comment avons-nous pu survivre?
Comment expliquer que nous soyons
toujours vivants?
Nous devrions être morts et enterrés
depuis longtemps car nous avons vécu quotidiennement au péril de nos vies...
Chaque matin notre mère nous servait
des œufs pondus directement par les poules de la ferme. Il n’y avait eu aucun
additif d'oméga 3 ni d'oméga 6 dans ces oeufs !!! Vous vous rendez compte?
Aucun laboratoire n’avait inspecté ces oeufs afin d’y déceler des virus. Mais
c’est terrible! Ces poules mangeaient tout ce qui leur tombait sous la dent...
Euh, plutôt sous le bec ! Sans la moindre inspection! La mort rôdait dans notre
assiette...
Vous vous rendez compte?
Nous avons survécu avec de la
nourriture sans glutamates, ni protéases, ni phosphates, ni colorants, ni
dextroses, ni levures, ni lécithines..., ni vitamines ajoutées, ni agents de
préservation!
Nous passions la journée pieds nus dans
les champs!
Quelle imprudence!
Pourtant, nous n’avions jamais la
grippe ni le moindre rhume. Et si d’aventure nous avions un petit toussotement,
notre mère le faisait disparaître avec une friction d'huile de camphre.
Les antibiotiques, les
anti-inflammatoires, la cortisone et autres médicaments soi-disant essentiels
n’existaient pas dans notre canton, ou du moins ils n’étaient jamais arrivés
jusque-là!
Mais comment avons-nous pu survivre ?
Nous vivions dans une maison de
campagne, loin du village, sans électricité, ni chauffage central, ni système
d’eau chaude.
Il fallait puiser l’eau dans un puits
et la remonter jusqu’à la surface au moyen d’un sceau attaché à l’extrémité
d’une longue corde. Cette eau n’était jamais inspectée! Nous ne l’avons jamais
fait bouillir avant de la consommer. Et pourtant nous n’avons jamais attrapé la
moindre fièvre, ni la moindre maladie.
Mais comment avons-nous pu survivre aux
terribles senteurs du fumier dans les champs, à celles du purin sur les
labours, au crottin de cheval partout sur les routes...?
Nous étions constamment en danger en
faisant du vélo sans casques ni coussins de protection; en se promenant dans
des voitures sans ceinture de sécurité ni sacs gonflables; en consommant des
produits vendus dans des contenants non sécurisés; en marchant avec des
chaussures sans semelles antidérapant ?
Comment avons-nous pu survivre à autant
de dangers quotidiens ?
Nous fréquentions des écoles qui
n'avaient pas d'orthophonistes ni de psychologues; pas de sexologues ni
conseillers en orientation !
Les maîtres se permettaient de tirer
l’oreille des indisciplinés et même de taper sur les doigts des réfractaires,
mettant ainsi constamment leur intégrité physique en danger !
Comment avons-nous pu survivre à autant
d’abus physiques?
Comment les enfants de ma génération
ont-ils pu grandir et s’épanouir sans escouades de la protection de la jeunesse
?
Comment ont-ils pu s’épanouir normalement
et sainement sans garderies de l’État ?
Comment ont-ils pu survivre dans un monde
où les parents étaient les seuls responsables de leur éducation?
Comment ont-ils pu parvenir à l’âge
adulte sans programmes de surveillance des quartiers?
Le plus étonnant, c’est que cette
génération exposée à tant de dangers est celle qui a probablement réalisé les
plus grandes choses depuis un siècle et qui a réussi à traverser deux guerres
et une crise économique.
Je me demande si trop de ouate n’a pas
un effet néfaste sur l’éducation des enfants...
A vouloir trop protéger, on détruit les
systèmes naturels de défense et d’immunité.
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